Acteur et témoin des mutations de la ville de Marseille depuis le XIIème siècle, il est l’un des édifices les plus en vue du Vieux-Port. Dominant le quartier du Panier, il offre un point de vue extraordinaire sur la Bonne Mère et la Méditerranée. Destiné à sa création à accueillir les blessés de la deuxième croisade, les enfants abandonnés et les pèlerins, l’Hôtel Dieu se spécialise au fil du temps pour n’accueillir que des malades. Les derniers patients quittent l’Hôtel Dieu en 1993, qui devient un hôpital universitaire. Il ferme ses portes en 2006, acquit par la ville de Marseille. Sa rénovation orchestrée par l’architecte Jean-Philippe Nuel pour l’Intercontinental s’achève en 2013. Un lieu historique dans le coeur des Marseillais et patrimoine de la ville, que Jean-Philippe Nuel a transformé et modernisé en hôtel de luxe sans le priver de son empreinte historique.
Du lobby avec sa lumière naturelle, jusqu’aux terrasses et coursives du bâtiment, des matériaux des sols aux plafonds en passant par les escaliers en colimaçon et les balustrades gréco-romaines, l’architecture du lieu revendique une forte inspiration méditerranéenne. L’hôtel se compose de 194 chambres et suites aux belles dimensions. Hauteurs sous plafond impressionnantes, corniches, moulures, sols carrelés et parquetés, murs boisés, sont autant d’éléments de décoration qui traduisent l’histoire des lieux. L’univers méditerranéen de l’hôtel est prolongé par son SPA sous l’enseigne Clarins. Un centre de fitness et une piscine intérieure complètent cet extraordinaire espace de 1000m2 dédié au bien-être, avec ses nombreuses formules de soins qui invitent au lâché prise.
Poursuivons l’expérience Intercontinental Marseille Hotel-Dieu côté restauration avec ses trois entités dirigées par le Chef emblématique Lionel Levy.
ALCYONE, fille du maître du vent Eole dans la mythologie grecque, le restaurant gastronomique étoilé Michelin, pour un merveilleux voyage gustatif.
LES FENÊTRES, la brasserie qui tient son nom de son trio de fenêtres de 7 mètres de hauteur, prolongée par son impressionnante terrasse et sa vue féerique. Sa carte fait une large place aux produits de la Méditerranée et au terroir provençal.
LE CAPIAN, le bar couru du « tout Marseille » pour ses extraordinaires cocktails signature et le spectacle sur la ville depuis sa terrasse panoramique.
Le Chef Lionel Lévy
Président de l’association Gourméditerranée qui fédère tous les artisans du goût oeuvrant dans le Sud pour promouvoir la cuisine en Provence et en Méditerranée, le Chef Lévy dirige depuis l’ouverture la restauration de l’Intercontinental Hotel-Dieu à Marseille.
BG : Chef quel est votre parcours ?
LL: Toulousain d’origine, j’y fais mes premières armes après mon lycée hôtelier, chez Gérard Garrigues, ancien Chef du Carré des Feuillants. Je pars ensuite à Paris pendant 8 ans. Chez Candeborde à la Régalade, puis chez Fréchon aux Buttes Chaumont et chez Ducasse au 56 Point Carré, à la Grande Cascade et je finis sous-chef au Spoon. Attiré par le Sud, je tombe amoureux de Marseille où j’ouvre mon restaurant « Une Table au Sud » en 1999. En 2005 je décroche l’étoile Michelin.
BG : 13 ans plus tard vous revendez à votre second !
LL: C’est le fruit d’une rencontre avec Madelijn Vervoord directrice générale de L’Intercontinental Marseille et l’envie d’un nouveau challenge. Elle souhaite donner une couleur locale et de qualité à sa restauration et profiter de ma quote sur la ville. Je lui suis très reconnaissant d’avoir perçu mon tempérament libre et entrepreneur. Je me sens ici comme chez moi.
BG : Comment définissez-vous votre cuisine ?
LL: Je souhaite faire découvrir la Méditerranée et le terroir de Provence. A l’Alcyone on propose un véritable voyage à travers nos plats. À la brasserie Les Fenêtres on propose une cuisine festive et familiale. Nos approvisionnements sont locaux à 80%.
BG : Racontez-nous quelques plats du moment ?
LL: On vient de mettre à la carte une Pissaladière à la sardine et aux anchois sur une gaufrette de pomme de terre. On est sur la légèreté !
BG : Vos origines du Sud-Ouest influencentelles votre cuisine ?
LL: Certainement, comme le Rouget cuit à la brique en référence à la brique de Toulouse , ou la Canette du Béarn entrechoquée à la sardine, variante d’un poulet aux écrevisses.
BG : Et votre indémodable bouille-abaisse ?
LL: Je ne voulais pas en faire, n’étant pas de Marseille j’avais un souci de légitimité. Et puis le hasard d’un dîner À la Table au Sud, un soir avec une belle tablée de clients français qui vivaient à New York. En discutant, ils insistent pour que je crée ma bouille-abaisse, incontournable selon eux. Alors je me suis lancé à ma façon. Dans ma tête de trentenaire que j’étais, New York c’était le Milshake. Je m’en suis inspiré.
BG : Une bouille-abaisse ludique servie dans une large verrine qui invite à plonger sa cuillère !
LL: Trois couches la composent.
Au fond, une rouille, pomme de terre et ail confit, dans une soupe de poissons montée à l’huile d’olive et safran. Au dessus, en émulsion comme une brouillade, mascarpone, huile d’olive et poisson poché Pour finir, une soupe de poissons réduite, émulsionnée à l’huile d’olive.
BG : Et votre soufflé ?
LL: C’est un hommage à ma femme qui adore ça. Il évolue selon les saisons. En ce moment, navettes, fleur d’oranger et orange et dessus un sorbet à l’orange qui fond à l’intérieur du soufflé
NOTRE VOYAGE GASTRONOMIQUE À L’ALCYONE
Limonade de kéfir au coing et houblon.
Asperges vertes de Provence sous différentes textures et moutarde d’asperges, glace à la moelle, caviar Osciètre.
Le Milkshake de bouille-abaisse.
Plat signature du Chef
Rouget cuit à la brique, référence aux origines toulousaines du Chef, sucs de favouilles.
Canette de Pierre Duplantier iodée, pappardelles de céleri et câpres.
Pomelos glacé, sorbet fromage blanc, déclinaison d’agrumes.
Soufflé à l’orange et navettes et son sorbet à l’orange.
Les 10 ans de l’Intercontinental
Marseille Hotel-Dieu
Patrimoine cher à tous les Marseillais, l’Hôtel Dieu place cet anniversaire sous le signe de l’ouverture, afin que chacun puisse s’approprier les lieux et revivre son histoire étroitement liée à la ville. Rendre les lieux accessibles à tous ceux que l’image de l’hôtel de luxe a freiné, à travers de nombreux événements à partir de l’été et jusqu’à fin 2023.
Au programme, des visites organisées avec en point d’orgue les journées du patrimoine mi-septembre, un podcast avec un parcours raconté par les différents services de l’hôtel et un site internet relatant la vie de l’Hotel-Dieu. L’événementiel est au rendez-vous . Un « BBQ CHIC » sur la terrasse transformée en guinguette, tous les jeudi soir, le merveilleux BRUNCH du dimanche également proposé le samedi et en octobre un dîner d’exception à 10 mains avec le Chef Lionel Lévy et les 4 sous chefs qui l’ont accompagné ces dix dernières années.
Et puis pour se tourner vers le futur, avec l’évolution des attentes de ses clients en matière environnementale, l’Intercontinental Marseille s’engage à réduire le plastique à usage unique dans le maximum d’usages du quotidien. Une démarche qui transforme les comportements et qui fera date.